J moins 26
AS Nancy 1-0 ES Troyes AC
AS Monaco 2-2 FC Lorient
RC Lens 2-0 FC Nantes
Paris Saint-Germain 0-2 Girondins de Bordeaux
Rennes 1-1 Le Mans
FC Sochaux 0-0 Lille OSC
Saint-Etienne 2-1 OGC Nice
CS Sedan Ardennes 0-1Olympique Lyonnais
AJ Auxerre 1-0 Toulouse FC
Olympique de Marseille 1-0 Valenciennes
En une seule journée, qu’y a-t-il de plus énervant ?
Voir Marseille arracher une malheureuse victoire contre VA alors qu’ils
méritaient de sombrer dans une crise à la
parisienne ?
Observer sans frémir la énième victoire lyonnaise sur un but improbable
digne d’un bêtisier de dimanche matin (enfin, sans frémir, tout juste pourra
t-on dire : ‘chié, ils sont agaçants ces lyonnais à gagner encore’.
Dormir sur un canapé en une fin d’après-midi de samedi devant Lille et se
dire après le match que : ‘chié, on le savait bien que ça finirait sur un
0-0 pénible’.
Voir Rennes à 10 et mourir.
Comprendre que la saison nantaise ne sera joyeuse qu’à la 90ème
minute du match de la 38ème journée au moment où, par un hasard de
coïncidences exceptionnelles relevées sur les autres terrains, les canaris
seront sauvés en L1.
Se dire que Nancy a bien une tête de tour préliminaire de la Ligue des
Champions pour l’an prochain.
Se contenter d’une victoire faiblement intéressante des verts en
attendant qu’ils s’écroulent pour les matchs retour (tout le monde le dit).
Détester Auxerre pour ce 1-0 parce qu’on avait parié 2-0.
Et si on a le malheur d’être pro-parisien, c’est énervant rien que d’y
penser.
Avez-vous remarqué ?
Que Joseph Désiré Job est revenu sur les terrains ? Il y a des
ex-espoirs du foot, encore jeunes, tout du moins, on ne sait pas trop, dont on a
trop parlé.
Que Cyril Rool a marqué un coup-franc. Tout le monde a cru à un tir
enveloppé supra-technique mais tout le monde fut rassuré.
Que les deux buts bordelais ont été épatants.
Que le lorientais Gignac est de plus en plus en vue.
Que Canal+ appelle Eric Carrière : le facteur technique équilibrant.
Et ça me fait peur. Faire tenir dix autres joueurs plus les remplaçants sur les
épaules d’un malheureux trentenaire au physique de petit rat de l’Opéra…
Qu’il y avait une ambiance feutrée digne d’un pub privé parisien avant
22h à Louis II et que c’était sans doute le plus beau match de la journée.
N’empêche, Lyon, c’est pénible.