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Au crampon affûté
16 novembre 2006

Le mou aka français

La célébration des anciennes gloires de 98-2000 servait de aka néozélandais pour introduire le match France-grèce.

100 sélections pour Vieira, le futur recordman des apparitions en bleu continue sur sa lancée. 

Que vaut cette confrontation franco-grecque ?
Avant le coup d’envoi, toute la curiosité était permise. Mais ce serait oublier au héros hellène de 2004 : Otto Rehagel et son système de jeu défensif à marquage individuel.
Jean-Michel : « L’organisation des grecs n’a pas changé depuis l’Euro ».
Arsène : « 10 derrière… » 

On ne peut pas reprocher aux équipes (théoriquement) de valeur moyenne de ne pas partir avec la moussaka au fusil.
En 13 minutes de jeu, Saha a tenté un retourné à hauteur de côtes et Sagnol (le prince des centres, dixit Gilardi) a tiré un coup franc intéressant pour une tête hors cadre. 

Pendant ce temps, David Astorga, l’homologue footeux du néo chouette présentateur du JT, Harry, prend des airs de Pascal Praud en citant une anecdote pour Zizou dont un stewart zelé a bloqué l’entrée aux tribunes en attendant la présentation de son ticket.
Quelque chose me dit que le Zidane, si toutefois il avait vraiment son ticket dans sa poche, ne l’a pas montré quand même. 

Pendant ce temps là également, la concentration sur le jeu, la tactique, les actions partait en tyropita tant je m’éparpillais entre le biscuit du soir du chien, mon petit carnet de note et les discussions dithyrambiques avec ma chère et tendre (également sur l’appétit exceptionnel de mon neveu pour la purée de sa tata).
La saveur d’un match amical n’est pas celle d’un match de Coupe du Monde, fusse t-il un France – Suisse fermé comme une boite de sardines à l’huile.
Je pouvais fermer un volet en observant inattentivement par la fenêtre le carré télévisé vert et sans le son, je ne me pressais pas. 

23’ Tentative à une touche de balle et joli une-deux entre Wiltord et Malouda.

26’ Centre de Sagnol contré deux fois par un buste main tête puis tête encore et tête plongeante au deuxième poteau d’Henry pour son 39ème but tricolore.

28’ Arsène, à propos des blessures : « En général, les joueurs qui ont joué la Coupe du Monde, on les perd en novembre-décembre ». Certes, si le cas se justifie pour Ribéry, Trezeguet et certains consorts, nous ne sommes pas obligés de les chercher à les retrouver.

35’ Jean-Michel Larqué, à propos d’une échappée lyrique d’Henry sur l’aile gauche : « Ouh lala, mais où y va, où y va, où y va ! ». En fait, c’est flippant de le vivre en direct parce qu’on plonge directement dans l’esprit de Jean-Michel pour se demander vraiment où il peut aller.

38’ Un, dos, tres avec tir de Vieira « qui met tout ce qu’il a dans la chaussette » (JML)

Ensuite, ce n’est qu’un relâchement conscient de fin de mi-temps et une seconde partie de match insipide.
Anelka marquait de son empreinte (fautes, hors-jeu, dribbles, accélérations) l’animation française de façon intéressante mais frustrante.
Le jeu était haché et sans rythme. 

Par séquences rares, le supporter entre deux assoupissements se disait que bon, si ça continue, l’hellène allait finir par marquer un but improbable sur une faute de concentration.
Mais non, malgré 4 changements de joueurs, l’équipe conservait son équilibre. 

Vint ce coup de sifflet final d’un match que l’équipe adverse ne joua jamais par choix (et aussi grâce à la qualité de l’opposition) et vinrent ces regrets éternels pour ce match de juillet 2004 que la France, minée de l’intérieur, laissa partir.

Viendra désormais la dinde aux marrons et février pour ce prochain match amical plus épicée contre l’Argentine…
Nous saurons peut-être l’année prochaine si cet escroc de Gonzalo Higuain, après avoir chercher les lumières médiatiques, sera madrilène pour lancer sa carrière en Europe.
Il y a eu des manipulations plus discrètes autour de jeunes joueurs pour les amener dans des clubs huppés…

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