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Au crampon affûté
7 novembre 2006

J moins 26

Sedan 1-1 Nantes
L’ex-nantais Pujol, avec son nom d’huile d’olive, a prouvé une fois de plus que quelque soit son niveau, il faut toujours sélectionné un ancien joueur de l’équipe qu’on rencontre puisque celui-ci va marquer inexorablement.
L’exemple de Fiorèse au Parc en début de saison est flagrant (puisqu’on peut raisonnablement penser que ce sera son seul fait d’armes de la saison chez les merlus).
Il fallait bien trouvé quelque chose à dire sur ce match soporifique. 

Presqu’autant que Monaco 0–0 Nice
L’ASM marque enfin un point dans un match qu’ils auraient pu largement perdre tant Roma a multiplié les arrêts, notamment sur un penalty de fin de match. 

Auxerre 2-3 Le Mans
Sur la première action mancelle, Matsui, le japonais du Mans mystifie (ça c’est du jargon de football où je ne m’y connais pas) la défense auxerroise sur un dribble chaloupé avant de centrer pour le but.
Après une fin de match assez folle, 3 buts et un carton rouge en 10 minutes, Le Mans va chercher les 3 points.
« Mais il est où, mais il est où, mais il est où Guy Roux ? » (air connu) 

Valenciennes 0-3 Lille
St Etienne 3-0 Toulouse

Voilà bien deux matchs ne souffrant d’aucune contestation possible.

A noter que Stéphane Bré a été zoomé par les caméras et micros de C+ pendant la rencontre du chaudron. Tout s’est bien passé. Logique puisque l’arbitre étant mis en valeur dès le départ, il n’avait pas à siffler un penalty dans la surface pour défroissage de maillot pour se faire remarquer.

Sochaux 1-0 Troyes
Il y avait bien 25 orteils (pas plus) qui dépassaient dans la surface de réparation au moment du penalty troyen. Nous avons pu les compter et donc, selon la règle bêtifiée par l’arbitre, il fallait le retirer.
Donc, évidemment, comme cela arrive, Troyes manque sa deuxième occasion de prendre l’avantage. Suite à quoi, un coup franc simulé offre à Sochaux le but de la victoire pendant qu’un adversaire se faisait expulser pour une incompréhension visuelle entre un sochalien et un paillasson.
Deux erreurs d’arbitrage en faveur de la 4ème victoire de rang des lionceaux, ce serait presque le grand Lyon d’Aulas qui se demanderait si l’arbitre ne se serait pas trompé de match (enfin je me comprends et Jean-Marie aussi). 

Venons-en donc.
Rennes 1-0 Lyon
Autant Rennes a mérité sa première mi-temps autant la seconde fut à l’avantage de Lyon, même à 10 contre 11 suite à l’expulsion de Juninho par 1 coude de coude à 0 contre un pif qui traînait ses narines dans le coin.
Amusant d’ailleurs de penser que Guy Roux, fin psychologue dans l’élevage de bourrins cramponnés, avait pratiquement prédis le coup de sang lyonnais puisque il disait en début de match que les lyonnais était anormalement nerveux (il insistait plusieurs fois sur ce fait).

Que pouvait l’OL lorsque Govou simulait un tir canon au 18 m qui partit à la perpendiculaire vers une improbable transversale sur l’aile.

Est-ce que Coupet a vraiment enlevé ses gants au moment de la tête travaillée sur corner rennais ?
N’ont-ils pas été choqué par la blessure de Montérubio lorsque sa cheville se coucha lourde comme un cheval morte pendant que sa jambe reste droite comme un i.

Lyon a perdu pour la première fois de la saison et ça fait un bien fou.
La paranoïa affichée d’Aulas et Cie est donc vraie. Sinon, comment pourrait on être autant satisfait d’une défaite sans déméritée d’ailleurs d’un club qui porte haut les couleurs du pays ? 

Il y eu ce Nancy 2–1 Bordeaux qui installe les ambitions des lorrains et pour lesquels Platini et Piantoni ressortent de la naphtaline à tout va.
Nancy joue bien et gagne.
Il mérite de prendre la place de Marseille et fait sa crise d’automne avant l’hiver du PSG. A moins que tout soit inversé.

Marseille 0-1 Lorient
PSG 1-3 Lens
 

Curieux comme ces deux derniers matchs étaient prévisibles pour les sudistes et la capitale. Comme si nous avions vu le match dix fois auparavant, comme cette impression de déjà vu.

Et Guy Lacombe qui accuse le manque de réussite et ce qu’on mangé les sangliers à midi (des cochonneries sans doute).
Et Pape Diouf qui s’enflamme tout seul comme un bus de banlieue.
Et ces deux là qui n’assument pas.
Quel grand recommencement.
A la fin, Lyon gagne quand même.

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