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Au crampon affûté
6 octobre 2006

Le pois des cosses

Le journaliste est plaisant.
Il en faut des efforts à chaque match de l’équipe de France pour houler le débat.
Après le match piège géorgien dans une ambiance de feu du stade de Tbilissi, il s’agit du combat écossais de l’Hampden Park de Glasgow.
D’abord 60 000 supporters géorgien surexcités comme lors d’une feria andalouse arrosée de rhum-orange-sangria qui veulent en découdre avec les vice-champion du Monde.
Maintenant, l’engagement britannique et des tacles au genou de fougueux hommes fiers qui n’ont pas oublié les steppes des batailles de William Wallace.

Et les petits joueurs tricolores qui doivent être impressionnés et qui doivent perdre leur sang froid face à ces adversaires plus que respectables car, n’oublions pas qu’il n’existe plus de petites équipes.
Comme dit Luis Fernandez dans son émission, c’est fini le temps où les îles Féroé, le Luxembourg et autres petites nations repartaient avec des valises en plus de leurs sacs de sports d’amateurs.

Dis moi Luis, écoute ça :
Iles Féroé 0-6 Géorgie, Ecosse 6-0 Iles Féroé, Saint Marin 0-13 Allemagne, Angleterre 5-0 Andorre.
Ça te cause ces quelques résultats des premières journées des éliminatoires 2006-2007 ?

Sur le papier, la France est championne du Monde avec la meilleure équipe. Ouais.
Alors malgré le contexte terrifiant de Glasgow, des adversaires, qui, c’est fou, veulent gagner aussi, nos petits bleus doivent montrer leur supériorité.
Tous les joueurs présents sont habitués aux ambiances grâce à leurs expériences européennes en clubs ou déjà internationales pour la majorité des sélectionnés qui étaient déjà à la Coupe du Monde.
Alors côté résistance à la pression, nous avons vu pire.

L’Ecosse est leader du groupe de la Mort qui tue pour le moment à la différence de buts devant la France.
Il s’agit donc d’un duel au sommet entre l’Ecosse, appelée pour être au final 4ème derrière la France, l’Italie et l’Ukraine et un favori évident.
Il faut que le journaliste explique que le statut national de favori est un véritable piège pour ces joueurs vides dans leurs crânes et qui peuvent se laisser influencer en laissant aller un match facile.
Ce sont des professionnels ces gars là.

Donc, ils perdent et c’est une faute.
Donc ils font match nul et nous trouverons peut-être des circonstances atténuantes (les sangliers ont mangé des cochonneries, il fait froid en Ecosse, le supporter était méchant, il nous a insulté).
Donc, ils gagnent : c’est logique et il faut tout de même les féliciter.

Respectons donc nos adversaires pour la valeur qu’ils ont, sans faire de fausse modestie.
Même si un Mlada Boleslav est capable d’éliminer Marseille…

 

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